Suisse
Étudier en Suisse permet de découvrir un des pays carrefours de l’Europe, qui a su développer une économie particulièrement solide. Partagée entre plusieurs langues et cultures, la maîtrise de l’anglais, l’allemand, l’italien ou encore le français sont des passages obligés pour les étudiants qui profitent de l’excellent enseignement supérieur suisse.
Vous souhaitez entamer ou continuer vos études en Suisse ? Pourquoi pas ! Mais attention : un départ ne s’improvise pas !
Posez-vous les bonnes questions : souhaitez-vous effectuer un court séjour (3-12 mois) ? Travailler en même temps ou simplement faire un stage ? Dans cette rubrique, nous espérons que vous trouverez toutes les réponses à vos questions, ainsi que des renseignements sur l’enseignement supérieur, les universités et le coût des études en Suisse.
Étudier en Suisse, c’est l’assurance de découvrir un mixte de culture et de langue dans un même pays ! Beaucoup d’étudiants sont attirés par la Suisse, reconnue pour la qualité de ses formations supérieures. La présence des plus grandes écoles hôtelières n’est pas étrangère à ces migrations estudiantines. Par ailleurs, c’est un pays particulièrement propice à suivre certaines formations spécifiques, en finance notamment…
L’enseignement supérieur helvétique est riche et de qualité. Il comporte douze « hautes écoles universitaires » : dix universités cantonales, qui proposent des études de droit, médecine (non accessible aux étudiants étrangers), lettres, sciences économiques, théologie et sciences de l’éducation ; deux Écoles polytechniques fédérales (EPF), qui regroupent les hautes écoles de gestion, les hautes écoles d’arts appliqués et les écoles d’ingénieurs.
En outre, il existe des écoles professionnalisantes. Les 9 hautes écoles spécialisées (HES) offrent des études orientées vers la pratique dans les domaines techniques – technologies de l’information, architecture, construction et planification, chimie et sciences de la vie, agriculture et sylviculture –, ainsi qu’en économie et services, design, santé, travail-social, arts, musique, théâtre, psychologie appliquée et linguistique appliquée. Les Hautes écoles pédagogiques (HEP) sont, quant à elles, responsables de la formation des enseignants. A noter : La Suisse est aussi très réputée pour ses formations en management hôtelier. Glion et l’École hôtelière de Lausanne sont un peu les fleurons de l’enseignement dans l’hôtellerie.
Les universités
Les universités de Bâle, Berne, Lucerne, Saint-Gall, Zurich et l’École polytechnique fédérale de Zurich se trouvent en Suisse alémanique. Celles de Genève, Lausanne, Neuchâtel et l’École polytechnique fédérale de Lausanne, en Suisse romande. La langue d’enseignement est donc le français. L’université de Fribourg est située dans un canton bilingue franco-germanique. L’Università della Svizzera italiana, à Lugano, est la seule université basée en Suisse italienne (Tessin). Les exigences linguistiques ne sont donc pas les mêmes en fonction des cantons. Si aujourd’hui le système éducatif suisse fonctionne encore de façon décentralisée, il tend de plus en plus à s’harmoniser au niveau fédéral, avec notamment le projet de « paysage suisse des hautes écoles » à l’initiative du SER (secrétariat d’État à l’Éducation et à la Recherche) et de l’OFFT (l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie) qui, comme son nom l’indique, officie auprès des formations en apprentissage.
Organisation des études
En Suisse, l’année académique est divisée en deux semestres : le semestre d’hiver et le semestre d’été. Le premier court de la dernière semaine d’octobre à la mi-février, le deuxième, suivant les universités, de la mi-mars/mi-avril à la mi-juin/mi-juillet. Comme l’ensemble des universités européennes et à l’instar du LMD en France, la Suisse a adopté le nouveau schéma d’études organisées selon un premier échelon de 3 ans d’études conduisant au bachelor (180 crédits ECTS) et en 1 an et demi à 2 ans (90 à 120 crédits ECTS) pour obtenir le titre de master qui ouvre la voie du doctorat. Pensez toutefois à vérifier les équivalences de diplômes.
Ce qu'il faut savoir sur votre admission
Partir étudier en Suisse suppose d’une part un certain nombre de démarches administratives , et d’autre part une parfaite maîtrise de la langue officiellement utilisée dans le canton et l’établissement que vous aurez choisis.
Vous devez également être en possession d’un « certificat fédéral de maturité » ou d’un titre étranger jugé équivalent par l’université ou la haute école retenue (type baccalauréat français ou Abitur allemand). Elle seule a compétence à évaluer si votre titre est reconnu et à prononcer votre admission.
Si votre certificat n’est que partiellement équivalent à un titre exigé en Suisse ou si l’université à laquelle vous êtes inscrit le demande, vous devrez passer un examen d’admission. Ces examens se déroulent de la mi-aout à la mi-septembre et se passent à la KME de Zurich pour ceux qui souhaitent s’inscrire dans une université germanophone, et au COPAD de Genève pour les universités francophones. Une taxe d’examen de 980 francs suisses (CHF) (535.000 Francs CFA) pour les universités allemandes et 870 CHF (475.000 Francs CFA) pour les universités françaises vous sera demandée. Notez que seule l’université de Saint-Gall exige un examen d’admission pour tous les étudiants étrangers pour limiter à 25 % le nombre d’étudiants non-suisses.
En revanche, les Écoles polytechniques fédérales de Lausanne et Zurich organisent leurs propres examens d’entrée. Ces derniers concernent les tenants du bac ayant obtenu une moyenne générale inférieure à 70 % en maths, physique-chimie et langues ; les autres peuvent se présenter sans examen. Par ailleurs, les examens portent sur les matières scientifiques citées ci-dessus.
Les délais d’inscription pour les EPF sont fixés en avril ou octobre/novembre pour Zurich et fin avril pour Lausanne, selon la session à laquelle vous souhaitez vous présenter. Il est possible de suivre un cours préparatoire d’une année à Lausanne, intitulé CMS (cours de mathématiques spéciales). L’admission se fait sur dossier.
Première étape : Cas par cas
En Suisse, les universités relèvent de la législation cantonale et les Écoles polytechniques fédérales de la législation fédérale. La diversité des formations se constate également dans le domaine universitaire : conditions d’admission, durée des études, offre en matière de formation, déroulement des études, taxes de cours ainsi que délais d’inscription, etc., varient énormément. Prenez contact avec l’université de votre choix au moins 9 mois avant le début des études envisagées pour solliciter une place. Les délais d’inscription, de paiement, d’immatriculation sont assez stricts. Certaines universités proposent des inscriptions en ligne et l’original de votre diplôme de fin d’études vous sera demandé.
Deuxième étape : le test de langue (Novembre / Juin)
Le test de langue est obligatoire pour les formations en langue allemande ou anglaise, et c’est à vous de faire les démarches pour le passer. Si celui-ci peut se faire après avoir été accepté par l’université de manière conditionnelle, il est conseillé de le faire avant l’envoi de votre dossier pour vous faciliter la tâche par la suite. Pour l’anglais, les tests du TOEFL ou de l’IELTS vous seront demandés, alors que pour l’Allemand il vous faudra passer le Test Daf.